Joseph Pearce révise l'ouvrage de Ernst-Friedrich Schumacher: Small is beautiful, publié en 1973.
Teinté de religion, une tendance à l'écologiste militant, Jospeh Pearce nous offre une vision économique, managériale, phylosophique, humaine et politique de l'organisation à échelle humaine, à contrario du gigantisme omniprésent, clairement inspiré de Aristote.
Small is beautiful analyse les raisons de cet engouement au gigantisme, à travers l'histoire des civilisations et des droits, à commencer par la loi antitrust: passée en 1890 aux Etats-Unis, cette loi avait pour objectif de rendre illégale les associations commerciales ayant pour but de contrôler le marché et de fixer les prix.
Afin de contourner cette problématique, les entreprises réagirent en remplaçant ces associations par des fusions-acquisitions afin de maintenir le contrôle du marché, donnant naissance au concept du "grand".
Les multinationales se formèrent, dominèrent le marché intérieur jusqu'à envahir les marchés étrangers et devenir des MULTI-NATIONALES.
Joseph Pearce même ensuite une réflexion quant au PNB, en tant que principe galvaudé par les politiciens qui portent le PNB à un repère officiel de santé d'un pays alors que celui n'est en vérité que le reflet des biens négociés et services produits, ne prenant pas en compte les activités qui ne comportent pas de transaction monétaire.
Ainsi, toute action relevant une dépense d'argent, quand bien même celle-ci serait préjudiciable pour la société, est comptabilisée dans le PNB.
On en conclu donc que le PNB ne tient pas compte de la qualité de vie.
Dans le chapitre "Mécaniste et matérialiste", l'auteur critique le principe défendu par Keynes "Les trois étapes de ce paradis matérialiste (...) sont d'abord de croire que la prospérité universelle est possible, ensuite qu'on peut y parvenir en se fondant sur cette philosophie matérialiste avec son slogan "enrichissez-vous", et enfin que cela va aboutir au bonheur."
A travers ce raisonnement, Pearce préconise un mode de production à échelle humaine.
Au coeur du principe du GIGANTISME critiqué par Pearce, ce dernier défend la notion de SUBSIDIARITE, comme un raisonnement profondément humain bien loin des règles qui régissent notre société: l'auteur évoque la thèse qu'il serait mauvais d'attribuer à des niveaux plus élevés de l'organisation, des fonctions qui peuvent être accomplies à des niveaux inférieurs. En construisant des organisations composées de cellules "semi-autonomes", on offre à chacune d'entre elles la liberté d'exprimer créativité et esprit d'entreprise.
Small is toujours beautiful-Une économie à l'échelle de la famille de Joseph Pearce
Article complémentaire:
Requiem fro the american dream de Noam Chomsky
http://fr.novopress.info/novopress-actu/philosophie/
Teinté de religion, une tendance à l'écologiste militant, Jospeh Pearce nous offre une vision économique, managériale, phylosophique, humaine et politique de l'organisation à échelle humaine, à contrario du gigantisme omniprésent, clairement inspiré de Aristote.
Small is beautiful analyse les raisons de cet engouement au gigantisme, à travers l'histoire des civilisations et des droits, à commencer par la loi antitrust: passée en 1890 aux Etats-Unis, cette loi avait pour objectif de rendre illégale les associations commerciales ayant pour but de contrôler le marché et de fixer les prix.
Afin de contourner cette problématique, les entreprises réagirent en remplaçant ces associations par des fusions-acquisitions afin de maintenir le contrôle du marché, donnant naissance au concept du "grand".
Les multinationales se formèrent, dominèrent le marché intérieur jusqu'à envahir les marchés étrangers et devenir des MULTI-NATIONALES.
Joseph Pearce même ensuite une réflexion quant au PNB, en tant que principe galvaudé par les politiciens qui portent le PNB à un repère officiel de santé d'un pays alors que celui n'est en vérité que le reflet des biens négociés et services produits, ne prenant pas en compte les activités qui ne comportent pas de transaction monétaire.
Ainsi, toute action relevant une dépense d'argent, quand bien même celle-ci serait préjudiciable pour la société, est comptabilisée dans le PNB.
On en conclu donc que le PNB ne tient pas compte de la qualité de vie.
Dans le chapitre "Mécaniste et matérialiste", l'auteur critique le principe défendu par Keynes "Les trois étapes de ce paradis matérialiste (...) sont d'abord de croire que la prospérité universelle est possible, ensuite qu'on peut y parvenir en se fondant sur cette philosophie matérialiste avec son slogan "enrichissez-vous", et enfin que cela va aboutir au bonheur."
A travers ce raisonnement, Pearce préconise un mode de production à échelle humaine.
Au coeur du principe du GIGANTISME critiqué par Pearce, ce dernier défend la notion de SUBSIDIARITE, comme un raisonnement profondément humain bien loin des règles qui régissent notre société: l'auteur évoque la thèse qu'il serait mauvais d'attribuer à des niveaux plus élevés de l'organisation, des fonctions qui peuvent être accomplies à des niveaux inférieurs. En construisant des organisations composées de cellules "semi-autonomes", on offre à chacune d'entre elles la liberté d'exprimer créativité et esprit d'entreprise.
Small is toujours beautiful-Une économie à l'échelle de la famille de Joseph Pearce
Article complémentaire:
Requiem fro the american dream de Noam Chomsky
http://fr.novopress.info/novopress-actu/philosophie/
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