Accéder au contenu principal

MODE CIRCULAIRE : LES NOUVELLES ATTENTES DES CONSOMMATEURS // FashionGreenDays 2019

MODE CIRCULAIRE : LES NOUVELLES ATTENTES DES CONSOMMATEURS // FashionGreenDays 2019



La troisième table ronde des Fashion Green Days 2019, intitulée "La distribution de mode en France - les nouvelles attentes des consommateurs et les réponses",  était animée par Maud Herbert de l'Institut du Marketing et du Management de la Distribution que nous avions eu le plaisir d'écouter l'année dernière lors de la première édition de ce forum.
On aurait d'ailleurs aimé l'entendre davantage (mais je me suis rattrapée pendant le cocktail en échangeant avec elle pendant presqu'une heure).

Maud recevait pour l'occasion Gildas Minvielle, directeur de l’Observatoire économique de l'IFM, que j'ai eu le plaisir d'avoir comme intervenant lors de mon Executive MBA; Béatrice Héricourt, Directrice des collections chez Kiabi; Julie-Marlène Pelissier, Responsable sustainability & corporate engagement chez H&M; Benoit Latron, Directeur du marketing de Jules/Brice et Séverine Mareels, Directrice RSE et qualité  au sein du groupe IDGROUP.


La table ronde débute avec l'intervention de Gildas qui annonce les chiffres IFM (étude en date de novembre 2018). On note que 44% des consommateurs interrogés annoncent avoir acheté moins de vêtements en 2018, 60% pour raison économique et 40% revendiquent un recul de leur consommation issu d'une démarche volontaire.

Cela s'explique notamment par le fait que les consommateurs attendent davantage de valeur. En effet, Ceux-ci se déclarent préoccupés par leur santé (dangers dut aux ennoblissements), sensibles aux questions sociales (RSE) et soucieux de leur facture environnementale.

Julie-Marlène Pelissier souligne que la transparence est désormais primordiale pour convaincre les consommateurs, mais que cette transparence doit être "utile pour comprendre les choses et faire des choix" (comprendre que les entreprises doivent effectuer un arbitrage d'informations afin de donner des éléments utiles et non gratuits sous peine de greenwashing).

Séverine Mareels apporte une contribution juste, creusée et intelligente à ce débat, notamment dut au fait que le groupe ID est très impliqué dans une démarche RSE.
Elle indique notamment que le groupe ID arbore pour chacun de ses produits une note environnementale allant de A à E, sans triche ni cosmétique marketing. 

La mission de IDGROUP s'incrit par ailleurs dans la transmission : "nos produits doivent être intemporels", transmissibles, d'une génération d'enfant à une autre, entre frères et soeurs, entre voisins et famille.

Autour de cette table, il est important de souligner que seul IDGROUP nous a fait part à la fois d'une implication forte et concrète dans les enjeux environnementaux et sociaux, mais également d'une vision distinctive, vectrice de sens et de valeurs, qui ne soit pas édulcorée.

Sens, valeur, vision...ça vous parle?
J'accompagne les entreprises et startups de mode dans l'élaboration de leur raison d'être, pour dessiner ensemble le socle de leurs valeurs, générateur de sens et de différenciation.
Comment je le fais? 
À travers des workshops méthodiques et des analyses socio-conso, j’aide les entrepreneurs, managers, startuppers et créateurs de marque à élaborer une proposition de valeur permettant une différenciation sur leur marché. Ensuite, j’accompagne les entreprises sur l’activation de leur stratégie via un plan d’actions marketing, éditorial, style & collection, en proposant notamment une plateforme de style, une charte éditoriale, une structure de l'offre et du coaching en management de créatifs. 
Je fais du Brand Marketing, ou de la Creative Strategy, appelez-ça comme vous préférez !#brandcontent #marketing #fashion #collection #prospective
On en parle?



Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Ce que marque veut dire... de Marie-Claude Sicard

Marie-Claude Sicard , dans son ouvrage intitulé "Ce que marque veut dire..." aborde l'identité de marque comme un ensemble systémique . L'identité de marque, note-elle reprenant une citation de Pierre Tap dans son ouvrage "L'identité" , repose sur "la dialectique du semblable et du différent". De fait, il n'y a d'identité que dans la différence. L'auteure rappelle par ailleurs que l'identité visuelle n'est qu'une des composantes de l'identité de marque, au même titre que le prix, les produits, al publicité, le système de vente et l'ensemble des individus qui l'incarne. Elle interroge le modèle du marketing-mix, dont un quart représenterait la communication alors que, selon elle, tout communique: le produit, le prix, la distribution. "Tout ce que fait une marque est un acte de communication: la conception d'un produit, sa politique de prix et de distribution, la fiabilité de ses services, sa

Le bonheur paradoxal. Essai sur la société d'hyperconsommation de Gilles Lipovetsky

"La révolution de la consommation a été elle-même révolutionnée." C'est ainsi que Gilles Lipovetsky introduit sont ouvrage intitulé "Le bonheur paradoxal", un essai partant du constat qu'une nouvelle phase du capitalisme de consommation a émergé: la société d'hyperconsommation . A travers cet ouvrage, Gilles Lipovetsky nous offre les clés afin d'appréhender l'évolution de notre rapport à la consommation, abreuvées de considérations économiques, sociologiques et philosophiques. Qu'est ce que la société d'hyperconsommation? "La société d'hyperconsommation coïncide avec un état de l'économie marqué par la centralité du consommateur" nous indique l'auteur. Plusieurs phases sont énumérées dans l'histoire de la société de consommation: 1880/1945 illustre la période de mise en place du capitalisme de consommation et de développement de la production de masse (taylorisme/fordisme). Cette période voit naître

Le marketing expérientiel, Vers un marketing de la cocréation; de Claire Roederer et Marc Filser

Claire Roederer et Marc Filser nous proposent une petite histoire du marketing expérientiel étoffé d'exemples concrets pour cette deuxième édition de leur ouvrage intitulé "Le marketing expérentiel; Vers un marketing de la cocréation". Quelques bases pour débuter, avec le rappel des origines du marketing dit "traditionnel", comme un modèle issu de l'économie centrée sur la valeur intrinsèque des ressources d'échange, dans une logique de GOOD-DOMINANT, alors que l'économie contemporaine est dominée par les services, eux-mêmes renforcés par la révolution numérique. Dès lors, la logique de SERVICE-DOMINANT est enclin à esquiver le GOOD-DOMINANT, avec pour principes la culture de l'organisation en tant que SOURCE DE CONTROLE et D'INSPIRATION, les pratiques organisationnelles CROSS-FONCTIONNELLES, le souci de produire des SOLUTIONS CLIENTS, mais aussi de gérer la COPRODUCTION avec le consommateur et la COCREATION GLOBALE DE VALEUR. Le market